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Dele, Rose et Cynthia, des complices, ont promis monde et merveilles dont un voyage en Europe aux filles. Mais une fois qu’elles se sont rendues comptent du faux, c’était trop tard. Selon les filles, au lieu de l’Europe, c’est en Côte d’Ivoire qu’elles ont été transportées de force. C’est dans un hôtel de passe de la ville de Sikensi, situé à 80 kms d’Abidjan, qu’elles seront hébergées et mises au service de l'industrie locale du sexe.
Bénédiction Elohor, l’une des filles, 18 ans, de la région du Delta, a confié dans cet entretien qu’elles ont été secourues par les responsables de la communauté nigériane en Côte d'Ivoire. “J'ai montré une photo d'un homme blanc, propriétaire d'une boutique à Abidjan.
Ils ont dit que j’allais servir comme vendeuse dans sa boutique”, raconte-elle. "J'ai été surprise quand ils m'ont montré une pièce et m'ont donné des préservatifs. Les souteneurs ont refusé de nous laisser téléphoner ou même parler avec les gens dans notre quartier”, ajoute-t-elle.
“J'ai commencé à les soupçonner quand ils nous ont emmenées dans un parc automobile. Nous n’étions pas à bord d'un avion, et je sais qu’on ne part pas pour l'Europe par la route. Ils nous racontaient toujours des histoires.
Lorsque nous sommes arrivés à Abidjan, ils nous ont emmenées dans un bordel où j'ai fini par rester pendant trois mois", confie, pour sa part, Tracy Ekuagbe, 17 ans, qui dit avoir été d’abord envoyée en Allemagne où on lui avait promis un emploi rémunéré à l'arrivée.
Esumei Benediction, Joy Omojevwe, Tessy Obawangi, Esther John et John Daivy sont d’autres jeunes filles nigérianes qui attendent de retrouver leurs différentes familles au pays.
http://congo-ma-gazine.blogspot.com/2014/06/sept-jeunes-filles-nigerianes-ont-ete.html
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